De la douceur, bordel ! épisode 2
Publié par Charlie | Commentaires :5 | 17 septembre 2015Nous voilà pile poil 9 mois après l’épisode 1 des articles estampillés “douceur”… Je m’en rends compte au moment où je décide qu’il est temps de vous faire un petit point sur le sujet, car j’ai remarqué que c’était une série d’articles qui vous tenait à coeur, et que pour moi le besoin s’en faisait sentir…
9 mois après, au jour près… Comme par hasard 😉
Autant vous le dire tout de suite, je ne crois pas du tout au hasard. Ni au destin, d’ailleurs, qui serait déjà écrit je ne sais où et auquel on ne pourrait pas échapper. Mais 9 mois, ça me frappe, tout de même ! Pas plus tard qu’avant-hier, parlant de cette année incroyable qui s’achève en ce mois de septembre avec une amie que je chéris, je m’exclamais : “J’ai l’impression d’être née ! D’être née ! ” Avec une émotion qui, moi-même, me remue un peu.
En août 2014, au moment de devoir me résigner à mourir un peu, j’avais écrit un petit texte à cet homme que j’aimais, texte qui s’achevait, suspendu, inachevé, sur ces mots : “Mais l’émotion, l’émotion…” C’était bien là un des gouffres qui nous séparaient : moi envahie, dévorée par mes émotions ; lui blindé, contrôlant, du moins en façade. Peut-être que je savais très bien tout ce que je refusais de voir.
Que s’est-il donc passé cette année, qu’ai-je fait ?
Je ne reviendrai pas ici sur ce que j’ai déjà évoqué dans l’épisode 1, à savoir, essentiellement, la rencontre assez décisive, je crois, avec feu mon kinésiologue. J’en ai vu une autre après (qui n’est pas morte depuis, que je sache), qui m’a également beaucoup aidée.
Je ne reviendrai pas non plus sur les lectures “développement personnel” dont je vous ai parlé ici et là, et que je vous recommande toujours chaleureusement. Il y aura un troisième épisode des lectures-douceur prochainement (mais je ne sais pas quand) (je suis débordée).
Maintenant que vous savez de quoi nous ne parlerons pas, allons-y, c’est parti !
¤ J’ai arrêté de manger de la viande… ou presque.
J’avais envie de réduire ma consommation depuis un bon moment déjà, au moins un an. Quand j’ai emménagé chez moi, après deux mois en colocation chez des amis hyper viandards (comme moi au départ en somme), ma décision était prise : pas de viande chez moi. Je m’y suis tenue. Les premiers mois, il y a eu pas mal d’exceptions à l’occasion d’invitations : je ne voulais pas imposer mon changement à mes proches, et je voulais conserver le plaisir de manger de la viande une fois de temps en temps si j’en avais très envie. Finalement, au bout d’environ 9 mois (hum hum), mes positions se sont un peu “durcies” et j’apprécie qu’on fasse attention, si on m’invite, à ne pas mettre de la viande dans mon assiette “de force”. Ça ne me manque pas du tout, et je me sens bien mieux quand je n’en mange pas. Toutefois, je ne m’interdis rien. On reviendra sur ce sujet plus en détail dans un article dédié, si cela vous intéresse.
¤ Je me suis mise à la méditation.
Ma première séance de méditation était une initiation avec mon génial prof de yoga, Gérard, au printemps 2014.
Je n’ai pas aimé DU TOUT. J’étais à la limite de la crise d’angoisse, en particulier pendant un exercice qui consistait à visualiser des images comportant une couleur dominante (un champ de coquelicots par exemple), puis seulement la couleur, et enfin à “inhaler” la couleur et à la répandre dans tout le corps. Avec le vert, ça allait à peu près, avec le bleu, pas terrible, et avec le rouge, c’était carrément atroce. Je n’ai rien dit d’autre que “oui, oui”, quand il nous a demandé si ça nous avait plût, à la fin. Mauvaise menteuse.
Deux des livres que j’ai lus m’ont beaucoup aidé à m’y remettre, petit à petit, à mon rythme, à partir de septembre dernier, ainsi que les conseils de mon premier kinésio et bien sûr le yoga. La méditation fait partie de ma vie désormais. On en reparlera également plus en détail dans un article dédié, sans doute, et dans une interview-rencontre avec Gérard le fameux.
¤ J’ai pris de grandes décisions… Et foncé.
Depuis deux ans et demi que je vis en Provence, mon principal projet tient en deux mots : bijoux O’Plumes. Mais il a toujours été enseveli sous les doutes, et tout un tas de soucis, impératifs, besoins, urgences, catastrophes, etc. Le jour où j’ai pris conscience que mon boulot alimentaire supposé ne pas me prendre la tête pour la laisser s’occuper de mes projets personnels (mes bijoux, donc) m’empêchait de dormir la nuit et me bouffait le cerveau, j’ai fait le nécessaire pour me sortir de là. J’ai réussi, avec l’aide et le soutien d’un certain nombre de personnes généreuses et bienveillantes (un grand merci notamment à Olivia, sans qui, peut-être, il n’y aurait pas eu de prise de conscience…). Au passage, j’ai décidé qu’il n’y aurait pas mort d’homme si j’échouais, et je me suis offert un an pour créer, vendre, kiffer. Vous êtes au bon endroit pour suivre les aventures de mes plumes !
¤ J’ai arrêté de fumer… et repris la course.
Ça aussi, ça me trottait dans la tête depuis un moment ! Et là encore, j’avais peur d’échouer. Je voulais que ma kinésio n°2 m’hypnotise, espérant, en fait, que la solution arrive de l’extérieur, qu’on me débloque, qu’on me guérisse. La dernière fois que je l’ai vue et que je lui en ai touché deux mots, elle m’a répondu qu’en général, la fumée cache autre chose que la simple dépendance au tabac. On fume pour une raison. Quand on va mieux, on n’a plus besoin du tabac, de se faire du mal. Alors on arrête.
Je n’osais pas trop y croire, même si mon horoscope m’avait gentiment prédit que cette année, je pourrais accomplir des exploits, par exemple arrêter de fumer sans douleur (je vous jure !).
C’était il y a dix jours seulement, mais je peux déjà vous dire que : je suis fière de moi ; c’est mille fois plus facile que je ne l’aurais cru ; il parait qu’on voit déjà les résultat sur ma peau (youpi !). On en reparlera également dans un prochain article, probablement plus sérieux que le précédent 😉
En conclusion…
J’ai l’impression de vivre davantage “selon moi”, selon mes idéaux. Je suis donc plus à l’écoute de mes besoins, de mes envies. Et ça, ça veut dire que je m’aime assez pour me respecter. C’est nouveau, c’est beau. Le bonheur est partout, du coup !
Certaines amitiés sont mortes ou portées disparues. D’autres ont fleuri façon feu d’artifice. Je crois avoir changé, il est certain que cela fait bouger aussi mes relations. Profondément, je me sens en paix avec ça, et pleine de reconnaissance pour les beaux moments partagés (spéciale dédicace, toi même tu sais).
Je suis tombée amoureuse 3 fois. Ce qui serait beaucoup d’après de vieux amis qui ricanent et affirment que je suis devenue un coeur d’artichaut. La vérité, c’est que l’amour me questionne. Ça aussi, nous y reviendrons, je pense…
Je vous avais promis, il y a 9 mois, des articles plus personnels. La régularité n’est pas encore au rendez-vous, mais le coeur y est, vous le sentez ?
Bonne journée, NAMASTÉ !
La fille de l'encre
17 septembre 2015Je suis heureuse que tu sois plus apaisée, plus en paix avec toi-même. ça fait du bien de te lire 🙂
Et je réfute toute idée de t’avoir aidé tant que ça, je t’ai juste guidé un peu en espérant que tu parviennes à te défaire de cette relation toxique qui te bouffait le quotidien mais c’est toi qui a fait tout le chemin.
Et j’avoue maintenant que je n’étais pas certaine que tu y arrives 😉
Je suis fière de toi, tu es sur la bonne voie !
Charlie
17 septembre 2015Triple coeur avec les doigts !
Christophe
17 septembre 2015je suis très content d’avoir lu tout ça et de te savoir heureuse. Bisou (gros).
Charlie
17 septembre 2015you’re so sweet my dear ! Merci pour ta visite 🙂